Traitement des cancers de la peau chez l'homme par le Dr Marchac Paris 16

Carcinome basocellulaire

Dans le lifting du visage, on corrige ce qui s’est affaissé avec les années. Les traits sont inchangés, mais on retrouve la physionomie qu’on avait une dizaine d’années auparavant. Bien souvent, l’entourage perçoit très bien le rajeunissement, l’embellissement, mais ne les relie pas à une chirurgie esthétique – on vous trouvera « moins fatigué », « plus jeune », « embelli », « en forme »… C’est tout l’intérêt d’un lifting de qualité : le rajeunissement est naturel, il donne un coup d’éclat en estompant les signes de vieillissement, mais ne transforme pas le visage.

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Généralités sur le traitement des carcinomes basocellulaires

Les lésions étant plus ou moins importantes – du petit bouton à la tumeur étendue avec des ulcérations et rétractions de tissus –, les modalités d’intervention sont très variables, décidées au cas par cas. La priorité est d’enlever la tumeur sans considération pour la reconstruction, sans quoi on pourrait avoir tendance à limiter l’exérèse et à compromettre la qualité du traitement. Ma connaissance de l’ensemble des méthodes de réparation me permet ensuite de choisir la meilleure technique réparatrice selon chaque situation.

Indications du traitement des carcinomes basocellulaires

Ce sont les carcinomes basocellulaires et les carcinomes épidermoïdes (ou spinocellulaires).

Consultation et examens avant le traitement des carcinomes basocellulaires

Lors de la consultation, j’évalue l’étendue de la lésion et la souplesse des tissus adjacents. En général, il s’agit d’une reprise de marge : le dermatologue a réalisé une biopsie de la tumeur et je dois compléter l’exérèse en enlevant du tissu tout autour, selon des règles établies (3 mm pour un carcinome basocellulaire, 5 mm pour un épidermoïde), pour être certain que toutes les cellules cancéreuses ont été éliminées.

Un rendez-vous est pris avec l’anesthésiste (au plus tard 48 heures avant l’intervention) qui décide si l’anesthésie doit être locale (cas le plus fréquent) ou générale. Il est recommandé d’arrêter de fumer un mois avant l’intervention. La prise d’anti-inflammatoires (dont l’aspirine) est contre-indiquée dans les 10 jours qui précèdent.

Déroulement du traitement des carcinomes basocellulaires

L’anesthésie est généralement locale avec une sédation, pour une intervention qui dure 30 minutes à 1 heure. Pour une tumeur importante et surtout mal placée, l’intervention peut être plus longue avec une anesthésie générale.

Le principe

Dans un premier temps, il faut s’assurer que toutes les cellules cancéreuses ont été enlevées en découpant une marge tout autour de la lésion (« marge d’exérèse »). Cette marge est examinée au microscope par un anatomopathologiste : s’il reste des cellules malignes, l’exérèse devra être complétée jusqu’à ce que le tissu analysé soit indemne. Ensuite, il faut combler la perte de substance soit avec une greffe de peau soit, plus souvent, en déplaçant de la peau saine adjacente (lambeau).

L’intervention à l’hôpital

Dans un premier temps, j’enlève la lésion avec des marges de 3 ou 5 mm selon qu’il s’agit d’un carcinome basocellulaire ou épidermoïde. La pièce est envoyée à l’analyse anatomopathologique et le patient repart avec un pansement. Le résultat de l’analyse est disponible au bout de 8 à 15 jours. S’il persiste des cellules tumorales, il faut reprendre quelques millimètres de peau. On attend à nouveau la confirmation, soit 8 à 15 jours, avant de pouvoir procéder à la réparation.

L’intervention au Centre chirurgical des Princes

Au Centre chirurgical des Princes, à Boulogne, j’ai la chance de pouvoir faire venir au bloc opératoire un anatomopathologiste, le Dr Lepelletier, spécialiste des carcinomes de la peau. Je peux donc enlever la lésion avec des marges plus fines, de 1 à 2 mm, lui donner la pièce qu’il examine immédiatement (« examen extemporané »), ce qui lui prend cinq à dix minutes. S’il est nécessaire de reprendre un peu de peau, je le fais donc dans le même temps et lui donne à nouveau de nouvelles pièces à analyser. En une dizaine de minutes, j’ai la confirmation que la totalité de la lésion a été retirée. On peut ensuite réparer la perte de substance au cours de la même opération. L’autre avantage de la clinique est la présence de l’anesthésiste du début à la fin : cela permet de privilégier l’anesthésie locale avec sédation car les doses peuvent être finement ajustées au fil de l’intervention. Le patient ne ressent aucune douleur, il passe par des phases d’endormissement et de somnolence, et se réveille avec l’impression que tout s’est déroulé très rapidement. La récupération est rapide et le patient sort le jour même.

Suites opératoires du traitement des carcinomes basocellulaires

Le retour au domicile se fait le jour même avec une ordonnance comprenant des antalgiques pour calmer les douleurs, généralement minimes voire absentes, une pommade spéciale pour diminuer la rougeur des cicatrices et des pansements. Les fils sont enlevés 7 jours après. On peut généralement reprendre ses activités dès le lendemain, quelques semaines après pour le sport. Les cicatrices doivent être protégées du soleil pendant un an.

Complications possibles du traitement des carcinomes basocellulaires

Dans les suites opératoires, la lésion peut saigner. Cette complication rare se rencontre surtout chez les patients qui suivent un traitement anticoagulant qui n’a pas pu être interrompu pour l’intervention.

Dans les semaines qui suivent, les dernières pièces d’exérèse sont analysées une nouvelle fois en laboratoire selon une technique différente. Dans de très rares cas (1 sur 350 environ), l’analyse révèle la présence de cellules cancéreuses, et une reprise de marge doit être effectuée.

Il arrive que l’inflammation soit plus importante que prévu, et que le lambeau reste visible plusieurs mois au lieu de 15 jours-3 semaines habituellement.

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