Injections d’acide hyaluronique

L’acide hyaluronique est un composant naturel de l’organisme, présent entre autres dans la peau. Sous sa forme synthétique, il est employé en esthétique comme produit de comblement pour corriger les pertes de volume et atténuer les sillons et les rides. Outre son efficacité lorsqu’il est soigneusement dosé et injecté, il a l’avantage d’être entièrement résorbable – il est éliminé par l’organisme.

Prendre RDV sur
Prendre RDV sur

Un constituant naturel

L’acide hyaluronique présent dans la peau agit comme une sorte d’éponge en captant l’eau et en la fixant dans les tissus. A partir de la quarantaine, nous en fabriquons un peu moins, ce qui participe au dessèchement cutané. En esthétique, on utilise un produit de synthèse identique à l’acide hyaluronique produit par le corps. Les injections ne sont donc pas « ressenties » comme un corps étranger et il n’y a pas de risque d’allergie. De plus, le produit ne s’accumule pas dans l’organisme : il est lentement éliminé (« résorbé ») par le corps, en 8 à 18 mois selon type d’acide hyaluronique utilisé et le site d’injection. Cette technique est donc très naturelle et réversible.

Des injections mesurées

Si l’acte en lui-même est relativement simple, le choix des sites d’injection et les dosages doivent se fonder sur une analyse très fine des structures du visage et de leur évolution pour éviter un gonflement excessif. Des injections bien planifiées donnent un air rajeuni, plus doux et reposé, mais ne se remarquent pas. L’acide hyaluronique restaure des pommettes qui se sont affaissées et, ce faisant, redonne un soutien à l’ensemble du visage, mais ne doit pas gonfler artificiellement le haut des joues ; il en est de même pour les lèvres qui doivent être galbées sans excès. Selon l’effet recherché (donner du volume, combler des plis, estomper des rides) et la zone à traiter, je choisis un acide hyaluronique plus ou moins dense ou fluide que j’injecte à l’aide d’une petite aiguille ou d’une micro-canule.

Où utiliser l’acide hyaluronique ?

  • Autour des yeux, pour combler des pertes de volume (cernes, vallée des larmes, tempes, paupière supérieure).
  • Au niveau des pommettes, pour combler une perte de volume et diminuer indirectement un très léger affaissement des tissus visible au niveau des bajoues ou de l’ovale du visage.
  • Autour de la bouche, pour atténuer les sillons nasogéniens et le pli d’amertume.
  • Sur les lèvres pour donner un peu de projection et redessiner l’ourlet qui délimite lèvres rouges et lèvres blanches. Sur le haut des lèvres (lèvre blanche supérieure) pour estomper les ridules (« code barre »), qui complexent beaucoup de femmes.
  • Sur le menton lorsqu’apparaît un effet peau d’orange. On peut également recréer du volume sur un menton fuyant, retravailler la partie centrale du menton.
  • Sur le nez pour corriger de légères imperfections (creux, bosse, pointe tombante) sans avoir à opérer, ou parfaire le résultat d’une rhinoplastie chirurgicale.

Des injections prédictibles

J’appartiens à une génération de chirurgiens directement formés au lipofilling, technique de comblement par de la graisse autologue (prélevée sur le patient) qui a commencé à émerger à la fin des années 1990. Je me suis donc naturellement intéressé aux produits de comblement, ou « fillers », développés en médecine esthétique. Au début, les effets de ces injections étaient variables car le phénomène de captation d’eau par l’acide hyaluronique n’était pas bien maîtrisé : les zones injectées gonflaient parfois plus que ce qui était attendu. Avec les dernières générations de produits, on voit exactement et en direct le résultat des injections et je sais précisément ce que je peux obtenir. Le choix entre lipofilling et acide hyaluronique se fait en fonction des indications et des souhaits des patients (le lipofilling se pratique au bloc opératoire, il est plus durable).

Une technique simple avec peu d’effets indésirables

L’avantage des injections est la rapidité et la simplicité : il n’y a pas d’anesthésie autre que l’application d’une crème anesthésiante 30 à 40 minutes avant la séance, et on peut reprendre ses activités le jour même.

Les effets secondaires sont très peu nombreux, parfois liés à une méconnaissance de l’anatomie. Les zones d’injection peuvent être transitoirement un peu rouges et gonflées ; des ecchymoses (bleus) peuvent apparaître, mais j’utilise des micro-canules et des aiguilles beaucoup plus fines que les aiguilles classiques pour ne pas léser les micro-vaisseaux de la peau. Très rarement avec les produits actuels, un ou plusieurs granulomes peuvent se former dans les semaines ou mois qui suivent : ce sont des petites boules dures qui apparaissent en général dans un contexte inflammatoire (une infection dentaire, par exemple) et se résorbent habituellement en quelques semaines ou mois.

La mésothérapie, une hydratation en profondeur

La mésothérapie est une méthode d’administration de médicaments par des micro-injections réalisées dans le derme. Elle est notamment employée pour apaiser des douleurs articulaires, musculaires ou tendineuses. En médecine esthétique, on injecte des gouttelettes d’acide hyaluronique dans les couches moyennes du derme pour hydrater la peau. A la différence des crèmes appliquées à la surface de l’épiderme, l’hydratation s’exerce en profondeur, et améliore le teint et la texture de la peau. On peut traiter le visage, mais aussi le cou et le décolleté, ainsi que les mains. Une crème anesthésiante appliquée au préalable permet de bien supporter les injections. Une seule séance suffit, et vous pouvez reprendre vos activités immédiatement. Des petits bleus peuvent apparaître aux points d’injections, ils s’effacent en quelques jours et se masquent facilement avec une crème post-traitement légèrement teintée. Les bénéfices s’installent en une quinzaine de jours et se maintiennent jusqu’à 6 mois.

Prendre rendez-vous

Besoin d'un Diagnostic
Besoin d'un Diagnostic
Prendre RDV sur
Prendre RDV sur